vendredi 26 juillet 2013

C’est naïf de croire que Madagascar pourrait encore se développer

C'est naïf de croire que Madagascar pourrait encore se développer?

(Résumé et traduction libres d'une série d'article parue dans L'expressMada du 30 Août 2004 au 23 Sept 2004 ; il s'agit d'un article écrit en février 1997 par Pierre RANJEVA, à l'époque ambassadeur de Madagascar en Belgique)


 

I- Comment sera le monde demain et quel sera notre atout?    1

II- Comment s'en sortir :    2

1. La seule certitude :    2

2. Analysons maintenant le passé pour tirer des leçons :    2

a) Un système « pour perroquet » contre un système « fertile pour l'intelligence » :    2

b) Un pouvoir qui étrangle ses forces vives contre un pouvoir qui a la totale confiance de ses administrés:    3

3. Une 1ère série de porte de sortie (du sous développement):    5

4. En avant vers « l'économie de la connaissance », la porte principale qui mène à toutes les autres portes:    5

III- Conclusion:    7

    

I- Comment sera le monde demain et quel sera notre atout?

Le constat qu'on peut dresser avec la mondialisation est clair :

« A terme, les barrières (entre autres douanières) entre les pays  vont être supprimées, les grandes entreprises vont fusionner (ex : le rachat de Nissan par Renault et le rachat de Rover par BMW) et délocaliser (le pays en voie de développement se contenteront de fournir une main d'œuvre bon marché pour les grandes entreprises des grandes puissances).

La concurrence sera de plus en plus rude ; Madagascar aura –t-il les moyens de se battre pour avoir son part de gâteau dans ce « jungle » où ses entreprises affronteront celles déjà très avancés des pays développés ? »


 

Depuis la fin de la guerre froide, les pays sous développés ne présentent plus aucun intérêt pour les pays riches. La politique (bloc communiste, bloc capitaliste, non-alignés etc.) ne les intéresse plus ; c'est le commerce qui les intéresse. Les seuls pays dont ils se soucient sont les pays voisins (Mexique pour les Etats-Unis, Algérie pour la France etc.) et pourquoi ? Pour que les habitants de ce pays n'immigrent pas chez eux à cause de la pauvreté et du chômage.


 

Il faudrait qu'on se débrouille tout seul. Qu'est ce qu'on peut faire alors ?

  • Il est évident qu'on ne pourrait jamais avoir de grandes usines pour fabriquer des Boeing ou des Airbus ; en effet, cela demanderait énormément d'argent, de technologies ultra pointues et de coopération entre de très grandes industries. Nous avons vu ce qu'avaient donné les délires sur les voitures « Karenjy » et autres avions en bois de l'IMI (Institut Malgache d'innovation) vers les années 80 : un gouffre financier sans résultat.
  • L'autre alternative est l'utilisation des ressources naturelles. La découverte de pétrole (Bemolanga) assurerait-t-elle le développement de Madagascar !?!? Pas sûr. Regardez où en sont le Mexique, le Nigeria et l'Algérie avec leur pétrole ? La Bolivie et le Brésil avec leurs émeraudes ?

    Par contre qu'en pensez vous des pays suivants qui n'ont pas de ressources naturelles : Japon, Islande, et même la « petite » Ile Maurice ?

    Ce qui est pire et qui fait peur c'est que ces ressources minières attisent la cupidité et entraînent des guerres civiles (Biafra, Angola, Congo, Timor etc.)


 

Quelles solutions nous restent-t-ils ? Ben, il faudrait qu'on cherche. Il appartient à chacun d'entre nous (moi et vous lecteurs) de chercher pour le bien de ce pays de nos ancêtres.


 

Le but de cet article n'est pas de donner la solution mais de dresser un canevas pour provoquer et canaliser le débat du plus grand nombre de Malagasy possible, car comme dirait les anciens « ny hevitry ny maro mahataka-davitra ».


 

II- Comment s'en sortir

1. La seule certitude 

 
 

  1. Madagascar n'est pas maudit. Vers le 18è siècle, on était à peu près au même niveau que les grands pays d'aujourd'hui comme le Japon par exemple. Aujourd'hui, le gouffre qui nous sépare du Japon donne le tournis. Est-ce à cause de la colonisation ? Non, car le la Corée a été aussi colonisé par le Japon, a vécu une guerre fratricide, a été même coupée en deux ; mais regardez où en est-t-elle aujourd'hui la Corée du Sud.
  2. Madagascar pourrait encore se développer et rattraper son retard. Sylvain Urfer écrivait : « la population vivra plus longtemps que ses dirigeants, et le pays ne dépérira jamais tant que ses enfants n'ont pas baissé les bras »


 

2. Analysons maintenant le passé pour tirer des leçons

a) Un système « pour perroquet » contre un système « fertile pour l'intelligence » 


 

Ce qui se passe chez les pays pauvres :

Une fois au pouvoir, nos dirigeants pensent et sont convaincus qu'ils sont les plus forts, les plus intelligents. Ils vont alors toucher à tout, imposer son avis sur tout et même jusqu'à donner des leçons d'économie à un économiste, des leçons de médecine à un médecin etc.

Ils vont alors se prendre pour un dieu et n'écouterons plus personne. Ils vont commencer à sortir des livres de toutes les couleurs (rouge pour les uns, vert pour les autres etc.). Ils vont obliger tout le monde à penser comme eux (supprimer le droit de réfléchir !!). Dans sa paranoïa, ils vont croire qu'avant lui, il n'y avait personne et après lui il n'y aura personne. Ils vont alors raser gratis et ils ne vont plus supporter l'idée qu'un jour ils devront quitter le pouvoir et laisser la place aux autres. C'est pour çà qu'ils considèrent comme ennemis ceux qui les succèdent. Ce n'est alors pas étonnant que l'alternance ne se passe jamais normalement chez nous.

Avec cette forme de pouvoir, on est à des années lumières de ce qu'on appelle la démocratie.


 

Ce qui se passe chez les pays riches :

La démocratie, ce n'est pas empêcher les gens de réfléchir, ce n'est pas mettre sur liste rouge les gens qui critiquent. La démocratie c'est ce système qui permet aux gens de dire ce qu'ils pensent et de se battre pour son idée. Et c'est pour ça que dans les pays démocratiques la recherche avance, la concurrence entre les intellectuels est encouragée, la science et la technologie font des pas de géant, le niveau intellectuel monte et les résultats des « recherches des intellectuels ont des impacts directs sur la vie de la population.


 

Et comme l'état est un état de droit, le service chargé de la sécurité de la population est efficace, et le tribunal est digne de confiance, la population sont alors très volontaires et prennent des risques pour s'enrichir et travailler leur terre.


 

On arrive alors à la première piste dans la recherche d'idée pour le développement : la démocratie. Ce n'est pas les ressources naturelles mais la « matière grise » (le cerveau), l'effort et l'utilisation des résultats des recherches des intellectuels qui sont les pierres angulaires du progrès. Et c'est dans un système démocratique que ces pierres angulaires peuvent vraiment s'épanouir.


 

Cerveau, recherche, intellectuels sont donc le 1er pilier du développement. Mais tout ceci ne vient pas tout seul, c'est le fruit d'une éducation (enseignement) … qualitative (ce qu'on apprend et comment) mais pas vraiment quantitative (nombre d'écoles)


 

b) Un pouvoir qui étrangle ses forces vives contre un pouvoir qui a la totale confiance de ses administrés


 

Le cycle de développement économique:

Le cycle de développement économique est une simple loi de l'offre et de la demande:

  1. Le monde rural qui produit les biens a des surplus :
    1. Vend aux entrepreneurs
    2. Achètent des produits pour améliorer son univers
  2. Les entrepreneurs (ceux qui ont des épargnes) sont amenés naturellement
    1. à créer des usines pour absorber ces surplus.
    2. Produit de produits nécessaires pour les paysans

    Les banques et les assurances se mettent en place.

    Et quand le marché intérieur est saturé, on commence à exporter. On muscle les transports maritimes et on assure leur sécurité.


     

    Et c'est comme çà qu'un petit pays sans ressources naturelles devient un grand pays impérialiste.


     

    Regardez bien, tous les grands pays protègent leur agriculture et la subventionne énormément (PAC de l'Union Européenne, les aciers américains etc.). Et c'est seulement après que leur agriculture soit très forte, capable d'affronter la concurrence qu'ils demandent qu'on ouvre la frontière.


     

    Ce qui se passe chez les pays pauvres :

    Mais nous, qu'est ce qu'on a fait ?

    On ne s'occupe pas de nos agriculteurs ; on préfère importer du riz (plus cher et consomme nos petits stocks de devises) pour que les citadins (car le pouvoir a plus peur d'eux politiquement que des paysans) ne se mettent pas en grève et provoquer des crises au lieu d'aider nos vaillant agriculteurs.


     

    Ce qui est pire, c'est qu'on ne connaît plus la valeur de la terre. En effet, c'est le travail des paysans qui valorisent la terre. Et comme on ne donne pas de la valeur à ce travail, c'est la terre même qui n'a plus de valeur. Et voilà que les « vazaha » prennent possession des terres cultivables.


     

    Pour ne pas arranger les choses, l'insécurité règne dans le milieu rural : vol de cultures, vol de bœufs.


     

    Je ne parle même pas du problème de santé des paysans : il n'y a même pas de centre de soins primaires, et même s'il y en a, il n'a ni médecins, ni médicaments et la maladie progresse très rapidement.

    Parlons aussi du comportement des « petits chefs » à l'égard de ces paysans qui sont analphabètes ; résultats, ils se font dépouiller de leur terres.


     

    Et voila que les jeunes du milieu rural émigre vers les grandes villes pour devenir des mendiants ou pire des voleurs ou des prostituées. Les bidonvilles en carton se multiplient dans les grandes villes, la ville devient très sale, l'insécurité règne et c'est le pays tout entier qui s'écroule complètement.


     

    Ce qui se passe chez les pays riches :

    Qu'est ce qui passe du côté des pays qui ont trouvé le chemin du développement ?

    Il y a aussi l'exode rurale mais pas pour la même raison : c'est parce que l'agriculture s'est mécanisée (le progrès est passé par là) et dans les milieux urbains, beaucoup d'entreprises ont vu le jour et les emplois avec.


     

    La démocratie s'est installée car la plupart des gens sont instruits et sont capables de discuter et de défendre ses droits


     

    Beaucoup d'intellectuels ont donné des conseils aux travailleurs qui sont de plus en plus nombreux ; citons entre autre Marx, Proudhon, Engels, Jaurès ; la constitution de ces travailleurs en syndicat a facilité les choses. Ces syndicats ont été capables de défendre leur intérêt contre les patrons.


     

    Le progrès de la démocratie leur a permis d'avoir le droit de vote et d'avoir des gens haut placés pour les défendre au sein de l'Etat.


     

    Ils ont naturellement confiance dans ce système où ils sont assez fort car nombreux et unis (syndicats) et en même temps ils sont représentés au sein du pouvoir.

3. Une 1ère série de porte de sortie (du sous développement)

De cette partie, nous pouvons conclure sur la liste des bases du développement:

  • La sécurité et le respect des droits de l'homme ; ici, la sécurité n'est pas seulement dans le sens où tout crime sera puni mais aussi et surtout dans le sens d'une paix intérieure car on est confiant qu'on est protégé par la loi.
  • Le niveau d'instruction assez élevé et l'impact positif des résultats des recherches effectuées par les intellectuels dans la vie quotidienne.
  • La solidarité et le courage
  • La confiance aux institutions, aux lois, aux élus et aux dirigeants


 

4. En avant vers « l'économie de la connaissance », la porte principale qui mène à toutes les autres portes

On a vu que quand le pays est démocratique, les livres et les journaux sont partout, les discussions (débats) prennent place, les gens commencent à réfléchir et deviennent difficiles à manipuler. Cette phrase nous met en exergue une des plus grandes bases du développement : l'éducation.


 

Quelques chiffres: 90% des Malagasy sortent du système éducatif sans diplôme (même pas le Certificat de fin d'Etudes Primaire Elémentaire).


 

Ce qui est étonnant, ce n'est pas ce chiffre de 90%, c'est plutôt le 10%. Comment ils ont fait pour réussir vu les changements incessants et brutaux (enseignement en Français, Malgachisation, re-enseignement en Français) dans l'enseignement.


 

Ils sont devenus des « bâtards », ils ne connaissent pas le français et ne maîtrisent pas leur langue maternelle. C'était plus facile alors de les exploiter.


 

Les Malagasy ne se comprennent plus (au sens propre du terme) et la nation agonise.

Pour se faire mal encore un peu plus, parlons du contenu des enseignements. Ce n'est pas sur le mérite qu'on a jugé les élèves mais sur leur capacité « révolutionnaire », sur le zèle à protéger le pouvoir. On apprend les délires de Mao-Ze-Dong, la philosophie du Djoutché, le livre rouge du « grand berger suprême ».


 

C'est triste de le dire, mais la plupart des diplômés ont des diplômes sans valeur. Et c'est surtout les pauvres qui trinquent parce que les riches envoient leurs enfants dans des écoles privées ou à l'étranger.


 

Ces enfants des pauvres qui étaient dans les écoles publiques ne maîtrisent pas le français et parlent mal le malagasy. Ceux des riches, dans les écoles privées, ne font que mimer les étrangers et ceux qui sont à l'étranger ne reviennent plus : quel gâchis pour le pays.


 

Et comme on ne maîtrise plus ce qui fait de nous des Malagasy, c'est les étrangers qui règnent en imposant ses coutumes, sa langue et ses lois.


 

Les chercheurs et les enseignants publient leurs travaux en français et il ne faut pas s'étonner que ces travaux n'aient aucun impact positif ni sur le mode de vie ni sur le niveau intellectuel.

La catastrophe, c'est surtout la recherche. Madagascar n'a plus un seul chercheur de la trempe du docteur Rajaonah, du pasteur Rabary, de Maurice Rasamuel, de Ravelojaona, de Fernand Kasanga, du docteur Rakotonirainy etc.


 

Les revues formatrices comme les « Mpanolontsaina » ou « Lakolosy volamena » ont disparu du paysage.


 

Notre génération a un niveau très bas par rapport à nos ancêtres. Ce qui veut dire qu'on a régressé intellectuellement et culturellement. Est-ce qu'on pourrait encore espérer quelque chose de bien avec un cerveau touché ?!?!


 

Pourquoi les chercheurs d'avant ont-ils apportés plus au pays que les chercheurs d'aujourd'hui ? Signalons que ces anciens ont fait aussi beaucoup d'interventions en français et anglais et pas seulement en malagasy.


 

Pour un pays, il vaut mieux qu'il perde toutes ses infrastructures plutôt que ses enseignants, ses médecins, ses ingénieurs et ses chercheurs.


 

Ce fait nous permet d'affirmer que le plus grand pilier du développement est l'éducation et la formation.


 

Un ébauche de programme de gouvernement en matière d'éducation et de formation :

Sur quoi dépend la réussite d'une politique d'éducation et de la formation ? Sur 2 points :

  1. l'éducation et la formation dépendent de l'organisation politique ; c'est l'état est le 1er responsable de ce point (programme, diplôme, budget).
  2. la volonté et le courage de chacun


 

Empiriquement, on peut dire que les pays développés sont des pays qui ont fait de l'éducation une des priorités. Et si on examine de très près, ils ont tous utilisé leur langue maternelle comme langue d'enseignement.


 

Nous osons alors ici proposer un programme en matière d'éducation et formation

  1. Education de base et collège : En 10 à 12 ans, la langue d'enseignement pour l'éducation de base et le secondaire sera le malagasy.

Il faut pour cela :

  • mettre en place un conseil pour le livre à utiliser progressivement et le promouvoir en service chargé de s'occuper de l'aide aux auteurs de livre d'enseignement.
  • Créer un service chargé de traduire les livres considérés comme patrimoine de l'humanité et les livres scientifiques nécessaires


 

  1. Enseignement supérieur : re-former ces professeurs.


 

Concernant l'enseignement supérieur, le problème posé par l'adoption de la langue malagasy est simple : « comment re-former ces professeurs qui parlent mal le malagasy et qui n'écrivent qu'en français ? ».

Il faudrait souligner que :

  • adopter le malagasy comme langue d'enseignement ne veut pas du tout dire que les malagasy ne vont pas apprendre des langues étrangères. Ce qu'on voudrait dire c'est la langue étrangère ne soit pas la langue d'enseignement de base.
  • Il est plus que jamais nécessaire que les étudiants Malagasy maîtrisent au moins deux langues étrangères


 

  1. Formation professionnelle : revaloriser et encourager.

Tous les élevés ne vont pas tous suivre l'enseignement général; il faudrait promouvoir la formation dans d'autres domaines.

On pourrait dans un premier temps passer par une école dite « mixte » ou la moitié du temps on suit l'enseignement général et l'autre moitié pour apprendre autre s choses comme le sport, la chanson, la musique, l'informatique, la peinture etc.


 

III- Conclusion

Comme on a dit au début, on n'a pas la prétention de tenir la vérité. Il n'y a pas non plus de solution miracle pour sortir Madagascar du trou. Armons nous de courage et :

  1. Ne vous laisser plus berner par les politiciens qui sont très bons en parole mais regarder bien le programme qu'ils proposent
  2. Oser les juger suivants leurs résultats
  3. Et surtout ne vous laisser plus vous faire échanger votre droit de citoyen responsable contre un peu d'argent ou d'avantages


 


 


 


 

samedi 6 juillet 2013

A quoi joue la FFKM

DESTRUCTION METHODIQUE ET IMPLACABLE DES INSTITUTIONS DE LA FEUILLE DE ROUTE, SOUS L'EGIDE DE LA FFKM :

Apres avoir tout fait pour reporter les élections, ils sont entrain de tout faire pour que ces élections transparentes et crédibles disparaissent à jamais pour laisser la place à une autre élection entre les politiciens comme avant, enrobé dans le SOI-DISANT « SOUVERAINETE NATIONALE » ET « DIALOGUE MALGACHO-MALGACHE »

La FFKM écarte le CFM de la réconciliation nationale et DENATURE COMPLETEMENT LA VRAIE RECONCILIATION NATIONALE, qui devrait nous amener à une nation réconciliée où sera bannie à jamais la prise de pouvoir dans la rue, source de la souffrance des Malagasy. La communication est bien menée pour accaparer l'attention des Malagasy : « il va venir Ravalomanana, Notam, il ne vient pas, Rajoelina ne vient pas à la messe du matin, et dans les info de midi, voilà Rajoelina qui arrive etc… ». TOUT ÇA EST FAIT POUR QUE LES MALAGASY DETOURNENT SON ATTENTION DES ELECTIONS.

Le CFM devrait prendre des initiatives dans le sens d'un vraie réconciliation nationale qui ne tourne PAS AUTOUR DE CES 4 PERSONNES QUI ONT FAIT tant DE MAL AU PAYS.

Le CSC , après avoir démarré très mollement, fait des efforts pour avancer. Et nous ne pourrons que les encourager dans cette voie.

La CENIT devrait bientôt se réunir avec les experts des Nations Unies pour discuter des dates des élections.

Et nous, NE NOUS LAISSONS PAS DISTRAIRE PAR DES SPECTACLES, surtout que le metteur en scène est ODON RAZANAKOLONA, CONNU POUR AVOIR ETE UN DES ACTEURS DE L'EVENEMENT DE 2009 ET DE L'AVENEMENT DE RAJOELINA à la tête de l'état. Focalisons-nous sur la tenue des élections, IL N' Y A PAS DE SALUT POUR LE PEUPLE MALAGASY EN DEHORS DES ELECTIONS.

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POTEHINY TSIKELIKELY TSY MISY INDRAFO NY ANDRIM-PANJAKANAN' NY TONDROZOTRA: AOKA HO MAILO

Ny tanjony amin'izany dia ny hanoloany ny fifidianana ambany fanarahamason'izao tontolo izao sy sahanin'ny rafitra tsy miankina CENI-T amin'ny fifidianana ho tantànan'ny fanjakana toy efa hitantsika hatrizay. Mba hahatfita izany dia MODY FONOSINA AO ANTIN'ITY ANTSOINY HOE "FIANDRIANAM-PIRENENA" SY NY "ADIHEVITRY NY SAMY MALAGASY" .

Io ary Odon Razanakolona sy ny FFKM, rehefa avy tsy niraharaha ny toerana nomena azy tao anatin'ny Komity ny fizohina sy ny fanaraha-maso (CSC), dia manasitaka tsy misy henatra ny Komitin'ny fampihavanana Malagasy (CFM) ka manimbazimba sy mamery hasina ny tena fampihavanana, ILAY TENA FAMPIHAVANANA IZAY HAMONGOTRA HATRAMIN'NY FAKANY ITY FAKÀNA ANKERINY NY FITONDRÀNA ITY ETO AMIN'NY FIRENENA.

Tena maty paika tsara ilay serasera:" Ho avy Ravalomanana, milatsaka ny NOTAM, tsy tonga indray Ravalomanana, tsy tonga manatrika ny fotoam-pivavahana Rajoelina, fa Ramatoa Ravalomanana teo, dia ny atoandro tonga indray Rajoelina …". NY TANJONA AMIN'IZANY DIA NY HANARIANA DIA NY MALAGASY TSY HIFANTOKA INTSONY ANY AMIN'NY FIFIDIANANA.

Aoka tsy ho tafalatsaka amin'izany fandrika velariny izany. Miantso ny CFM mba hifoha ka handray fepetra hirosoana amin'ny tena fampihavanana marina.

Ny CSC dia amporisihina amin'ny ezaka ataony amin'ny fampihaonana ireo nanao sonia ny tondrozotra hitadiavam-bahaolana amin'NY HANY VATO MISAKANA TSY HIROSOANA AMIN'NY FIFIDIANANA DIA NY FIROTSAHAN'IREO KANDIDA 3.

Ny CENI-T dia hanatanteraka fihaonana maromaro ato ho ato: fandraisana an'i Ramtane Lamamra (UA) sy Chissano (SADC) ary manampahefana ambony avy amin'ny Firenena mikambana. Ary izay dia hiafara amin'ny FIHAOANANA MOMBA NY DATIM-PIFIDIANANA miaraka amin'ny mpiobonantoka teknika sy arabola.

Ary isika vahoaka, AOKA ISIKA TSY HO VARIANA AMIN'NY SINEMA ATAO MBA HANADINOANTSIKA NY ZAVADEHIBE DIA NY FIFIDIANANA. Ekena fa mahay ny mpanantontosa, nefa aza adino fa anisan'ny mpandray anjara tamin'ny raharahan'ny 2009 nahatafapetraka an'I Andry Rajoelina teo izy, tsy iza izany fa I Odon Razanakolona miafina ao ambadiky ny FFKM. NY FIFIDIANANA IHANY HAHATAFAVOAKA ANTSIKA AMIN'IZAO FANGIRIFIRIANA MAFY IZAO.

lundi 3 juin 2013

QU’EST-CE QU’ON ATTEND DE CE CONCLAVE DU 3 JUIN 2013?

Le conclave n'est pas un organe décisionnel, ni une institution de la transition.

C'est une initiative pour trouver une solution au blocage pour notre route vers l'élection du 24 juillet, à savoir la requête de la communauté internationale pour le retrait de la candidature de Didier Ratsiraka, Lalao Ravalomanana et Andry Rajoelina. Le conclave peut juste soumettre à la Cour Électorale Spéciale (CES) la solution qu'il préconise et SEULE LA C.E.S. A LE POUVOIR DE L'APPLIQUER OU PAS

CE QUE LE CONCLAVE PEUT FAIRE :

Il y a 3 solutions possibles:

  • BONNE : Ils réussissent à retirer la candidature des 3 (ces 3 ont accepté de retirer leur candidature ou le CES révise leur jugement et rejette la candidature de ces 3) et tout rentrera dans l'ordre et nous allons vers l'élection le 24 juillet. Madagascar revient au sein de la communauté internationale et le nouveau président avec le peuple peuvent commencer à s'atteler à la réconciliation des Malagasy et au développement du pays
  • DEPEND DE NOUS : Ils ne réussissent pas à retirer les 3 de la course, mais ils arrivent à convaincre la communauté internationale de maintenir le financement, et nous accompagner pendant tout le processus des élections comme prévu : NOTRE SORT ALORS DEPEND DE NOTRE CHOIX. Si nous votons pour Rajoelina ou Ravalomanana ou Ratsiraka, nous ne réintégrerons pas le concert des nations, car la communauté internationale a dèjà déclaré qu'il ne reconnaitra pas ces 3. Sinon, nous élisons un président autre que les 3, Madagascar reviendra au sein de la communauté internationale et le président élu pourrait commencer à s'occuper du peuple avec l'aide de nos amis
  • MAUVAISE : Ils ne réussissent pas à convaincre les 3, et en outre la communauté internationale nous laisse seul et ne nous accompagne plus. Dans ce cas, c'est le statut quo. Nous changeons peut être de président mais nous restons en dehors de la communauté internationale. Ce qui voudrait dire que LE PEUPLE MALAGASY VA ENCORE CONTINUER PAYER LES TURPITUDES DE SES DIRIGEANTS

CE QUE LE CONCLAVE NE PEUT PAS FAIRE, NE DOIT PAS FAIRE :

Notre problème c'est qu'à chaque fois qu'il y a une quelconque réunion, tout le monde se précipite pour déverser son amertume et propose des solutions à leurs problèmes sans se soucier de l'autre. Il y aura toujours des problèmes, mais il y a des problèmes qui bloquent et il y en a avec lesquels on peut s'accommoder. Il faut plutôt se concentrer sur le problème qui bloque et trouver une solution à ce problème et avancer.

Il ne faut surtout pas que ce conclave répond à côté. Il ne faut surtout pas qu'il se hasarde à donner son avis sur les institutions de la transition (présidence de la transition, primature, composition de la Cour Electorale Spéciale (CES) …).

Il ne faut surtout pas qu'il renouvelle l'expérience malheureuse de la FFKM: faire une réunion sur la réconciliation nationale et sortir avec une revendication de nouvelle transition.


 


 

samedi 13 avril 2013

Anisan’ny tokony hampihavanina Monseigneur Odon Razanakolona fa tsy mpampihavana

Ny fampihavanam-pirenenana
tsy fivoriana an-databatra boribory dia samy milokaloka fa handeha hifankatia.

Ny fampihavanam-pirenena
tsy ny fivazavazana hoe andao hifamela heloka, dia mifandray tànana dia mifanoroka

Tsia, ny fampihavanam-pirenena dia asa lavitrezaka haharitra volana maromaro eny mety ho taona maromaro.

Mila fanadihadiana lalina sy tsy miangatra ary am-pahibemaso ny krizy maro sy lalantsarotra nolalovan'ny firenena, arahin'ny fampiharihariana ireo izay diso sy solafaka. Ary ho an'ireo voaporofo fa nahavita ratsy tamin'ny mpiray tanindrazana ka mibebaka am-pahibemaso dia homena azy ny famelankeloka avy amin'ny vahoaka Malagasy.

Tsy misy antony ara-pivavahana
izany famelan-keloka izany fa famakiana ny vay ary fanasitranana azy tanteraka mba hahafahan'ny firenena Malagasy mahatsapa indray fa tena iray vatsy – iray aina tokoa.

Tsy resaka fitsarana
koa fa fampibaribariana ny marina mba hahafahana manorina indray ny firenena Malagasy

Satria rehefa mazava ny lasa, voavaky bantsilana ny nampisarabazana, naverina ao an-tsaina indray fa iray isika Malagasy, na kristiana na tsia, dia afaka mitodika any amin'ny ho avy amin'izay hiara-miaina amim-pirahalahiana, hiara-hanabevoho ny tanindrazana ary hiara-manompo ny firenena ho an'ny soa iombonana.

Noho izany no ilazànay fa mpandainga sy mpamitaka izay milaza fa hampihavanana aloha vao
hifidy. Fomba ankolaka hanesorana amin'ny Malagasy ny zony hifidy izay hitondra azy hamelonaina indray ny firenena Malagasy izany.

Tsia tompoko, tsy olom-boatendry sy mifanendry no hanankinana ny fampivahanana
ary indrindra hanao ala-safay ao anatin'ny 1 volana na 2 volana monja. Hevi-petsy hitazonana ny firenena mbola ho tantanan'ny olom-boatendry izany. Lalan-tokana no banjino: fametraham-pahatokisana amin'ny Malagasy hifidy izay hitondra azy fa efa mby an-koditra ny fahoriana.

Eto ary dia ambara ampahibemaso fa tsy Mgr Odon Razanakolona mialokaloka ao ambadiky ny FFKM no ho azo anankinana izany fampihavanana izany. Anisàn'ny marina tokony habaribary amin'ny fanaovana ny tena fampihavanam-pirenena voalaza etsy ambony ny andraikiny nandritra izay 4 taona manjombona niainan'ny firenena izay nanomboka tamin'ny 2009.

Averina indray ary ny antso avo hiarovan'ny tsirairay ary antsoina manokana ny vato nasondrotry ny tany hiaro ny datin'ny 24 jolay 2013 ho daty hisafidianana izay ho filohan'ny Nosy.