dimanche 6 mars 2011

Osons la vraie transition consensuelle et inclusive

Les institutions de transition doivent répondre à 2 impératifs :

  1. Ne doivent pas servir pour caser ou récompenser les soutiens
  2. Vont exécuter essentiellement le travail quotidien d'un gouvernement sans engager le pays dans des contrats à caractères économiques à long terme d'une part et de conduire le pays à des élections libres et équitables d'autre part

Donc, par rapport aux institutions « normales », elles devront comporter largement moins de membres.

Voici la proposition :

A)Les acteurs politiques majeurs seront au nombre de 6 , 3 du coté de la majorité de fait, et 3 de l'opposition à l'actuelle autorité FAT :

  1. « La majorité présidentielle » composée du TGV, UDR, certains membres de l'Escopol ou des « autres sensibilités » actuelles selon leur réelle affinité affichée.
  2. La Mouvance Zafy Albert.
  3. La Mouvance Didier Ratsiraka.
  4. La Mouvance Ravalomanana
  5. L'Escopol.
  6. Les Autres Sensibilités composées de l'UAMD de Monja Roindefo, du MDM de Pierrot Rajaonarivelo.


B)Les institutions de la transition :


  1. Le président de la transition
  2. Un gouvernement de 11 ministres dirigé par le président de la transition. On n'a pas besoin d'un premier ministre pour la transition.

    La procédure de répartition des ministères devront être simples et justes :

    1. Chacun des 6 acteurs politiques majeurs donneront 2 noms : 1 nom pour les 6 ministères de fortes influences en période de transition (Présidence de la transition, Affaires étrangères, Economie et Finances, Intérieur, Affaires culturelles, Justice) et 1 autre nom pour les autres ministères (Défense nationale, Développement rural, Aménagement du territoire, Affaires sociales, Information, Fonction publique et travail).
    2. On procédera ensuite au tirage au sort pour affecter chaque personne à chaque poste. Si pour une raison ou une autre, la transition devrait être prolongée au-delà de la durée prévue (7 mois, 11 mois, 15 mois ?), on procèdera à un autre tirage au sort parmi les membres du gouvernement pour remplacer le président de la transition. Ce dernier prendra en charge le ministère du nouveau président.
  3. Le Conseil Supérieur de la transition (CST), organe chargé de contrôler le travail du Gouvernement de Transition, et de ratifier les ordonnances adoptées pendant la transition, en particulier celles qui concernent le processus électoral. 120 membres seront largement suffisants. Chacun des 6 acteurs politiques majeurs donneront 20 noms.

NB : On n'a pas besoin d'un 2è organe législatif comme le Congrès de la transition dans un régime de transition.

1 commentaire:

Zandrygasy a dit…

Echange sur Facebook à propos de cet article:
SD O6/03/2011 à 20h11
Osons, osons, osons...
President de transition tiré au sort, pas de 1er ministre, gouvernement restreint (11 ministres), un seul organe législatif (CST) donc suppression du CT, je signe
RG O6/03/2011 à 23h31
Zay anie no demokrasia tany ampiandohàna ê! Mba hialàna amin'ny hoe ny manam-bola sy ny mahay miresaka ihany no voafidy dia atao an-tsapaka.
Nanao andrana aho teo dia tena tsy ratsy ny vokatra fa tena tetezamita iraisana sy tsy manavaka:
Filo...han'ny Tetezamita: Ange ANDRIANARISOA
Minisitry ny raharaham-bahiny: Rolland RATSIRAKA
Minisitry ny toekarena sy vola: Fetison RAKOTO ANDRIANIRINA
Minisitry ny Atitany: Andry RAJOELINA
Minisitry ny Raharaha koltoraly: Emmanuel RAKOTOVAHINY
Minisitry ny Fitsaràna: Pierrot RAJAONARIVELO
Minisitry ny fiarovana: Monja ROINDEFO
Minisitry ny fampandrosoana ny eny ambanivohitra: Constant RAVELOSON
Minisitry ny fanajariana ny tany: Eugène MANGALAZA
Minisitry ny Raharaha sosialy: Jean LAHINIRIKO
Minisitry ny filazambaovao: Sarah GEORGET RABEARISOA
Minisitry ny asa sy ny asam-panjakàna: Camille MEKTOUB

Ka raha sahy ireo mpifanandrina dia ampitapitao io hevitra io zay akaiky an-drizareo. Na hatrany amin'ny GIC aza.